En binôme , Elwenn et Ackane
L’objet choisi par Elwenn : l’ardoise d’écolier
Sa fiche d’identité :
Je m’appelle « Torture pour élèves ».
Je suis née à peu près à l’ère de la 1ère maîtresse.
Je vis à l’école mais pas buissonnière.
Je sers à torturer les élèves : je suis redoutable.
Ma copine est la maîtresse.
Mes ennemis sont les ordis à fonction correctrice et l’appli « Happy school ».
Je suis assez solide sauf si on me jette du toit !
Une journée de l’objet d’Elwenn : la Torture pour élèves
Bonjour ! Je suis « Machine à torturer les élèves » !
Aujourd’hui, comme toutes les semaines, c’est l’interro de Maths !
Driiiiiiiing ! Ô sonnerie sacrée, me voilà !
Mon proprio, Grégoire, est en sueur : il n’a PAS révisé ! … Tant mieux : le plaisir sera plus intense, c’est comme une tablette de chocolat qui dure des heures !
- « Allez, sortez vos feuilles ! » dit l’instit’.
Une demi-heure plus tard, c’est fini !
Driiiiiiing !
- « Vous connaitrez vos résultats dans l’après-midi ! »
C’est l’après-midi :
- « Grégoire : 0 ! »
- « O ! Ô chiffre sacré ! J’ai bien travaillé ! Mais voici la fin des cours : bonne nuit chez les parents … Ils vont être vachement contents ! »
- « Vivement demain : interro de French ! »
L’objet choisi par Catherine : Le petit sac à osselets
Sa fiche d’identité :
Je m’appelle « sac à malice »
Je suis né vers 1960 dans une grande famille d’accessoires en cuir.
J’ai un signe distinctif : une jolie fleur gravée dans le cuir orne mon rabat.
J’habite le plus souvent dans une poche de manteau : je suis assez petit, donc facile à y glisser.
Mes amis sont les petits jeux de récré que je peux contenir : osselets, billes, etc.
J’ai pour ennemie les sévères maîtresses qui me confisquent si ma propriétaire me sort de sa poche pendant la classe.
Je ne suis guère fragile, mais je supporte mal qu’on m’oublie sous la pluie !
Une journée de l’objet de Catherine : le sac à malice :
Je me réveille tout joyeux car un rayon de soleil travers la chambre de Marie et vient me réchauffer bien agréablement. Tiens ! Marie n’est plus au lit … Ce doit être un jour d’école.
Ecole = Récré = Jeux ! elle va donc sûrement m’emmener avec elle.
D’ailleurs la voici qui entre dans la chambre … elle a déjà son manteau. Elle me saisit, relève mon joli rabat et glisse en moi des objets durs et frais. Je sens bien que ce ne sont pas ses douces billes de verre. Non ! C’est moins confortable ! Ce doit être ses osselets.
Et hop ! Ça y est ! Me voici bien au chaud dans la poche du manteau douillet. En descendant l’escalier Marie me caresse avec ses gants de laine et ça me chatouille un peu.
Elle commence à me sortir de ma cachette en arrivant à l’école, mais la terrible sonnerie retentit et je disparais prestement.
Retour dans la poche, accrochage au porte-manteau … Zut ! C’est ennuyeux de rester dans le noir.
Presque endormi, je sursaute soudain car cette horrible sonnerie recommence à casser les oreilles de tout ce qui vit dans cette école.
Cris, rires et pas précipités annoncent la récré : c’est le temps fort de ma journée !
Marie enfile son manteau et vérifie en tapotant sa poche que je suis bien là.
Elle m’exhibe fièrement devant ses amis - (certains ont juste un petit sac de tissu)- et elle sort ses osselets. Les voilà partis pour un beau moment de jeu. L’un gagne et fait le fier, l’autre perd et part bouder. D’autres sont bons joueurs et se promettent de mieux réussir la prochaine fois.
Aïe ! La sonnerie … Vite ! Les osselets reviennent et je réintègre la poche. Je retourne me reposer au porte manteau et cette fois, je m’endors vraiment.
Quand la dernière sonnerie annonce midi, Marie revient. Elle m’ouvre délicatement et glisse entre les osselets un bon point qu’elle a eu en récompense de son bon travail. Comme je suis fier de le ramener à la maison !
